Dimanche soir : nous rentrons chez nous. Après un merveilleux séjour dans le Jura, une région que nous aimons vraiment beaucoup ! Nous serions volontiers restés quelques jours de plus, mais nous n’en pouvions plus, la chaleur était vraiment trop forte. Chaque jour, le thermomètre s’affolait un peu plus. Cette dernière nuit a été éprouvante : impossible de trouver la moindre fraîcheur. Il y avait si peu d’air que je suffoquais. A trois heures du matin, je n’avais toujours pas fermé l’oeil. J’ai vraiment cru que j’allais mourir.
Le trajet de retour s’est déroulé paisiblement : trafic fluide, air conditionné, que rêver de mieux ? Nous avons juste été effrayés par les paysages désertiques que nous traversions. Les dégâts de la sécheresse faisaient peine à voir. Qu’attendons-nous pour lutter contre le déréglement climatique ? Mais il est temps de fermer cette parenthèse écologique.
Je suis dans notre chambre. Je viens de déposer notre valise sur le lit. Il faudrait l’ouvrir et ranger son contenu dans la garde-robe, mais de l’autre côté du hall de nuit, la porte de mon bureau m’attire irrésistiblement. Surtout l’ordinateur qui se trouve derrière elle, sagement au repos depuis dix jours sur mon bureau. Tant pis si mon épouse me dit que je vais encore perdre mon temps sur Internet, mais la tentation est trop forte : il faut que je dédécouvre les consignes du 134ème devoir du Goût des Autres. Alors, je craque et comme un drogué, je plonge dans les profondeurs de la blogosphère. Fini de noyer le poisson avec mon retour de vacances : il est temps de se remettre au boulot !
Encore une histoire de porte.
Celles qui donnent sur de nouveaux mondes.
Celles qui donnent sur des mondes anciens.
Ce qui serait chouette, c’est que vous réussissiez à y mettre les mots : Attirer – Affoler – Effrayer – Fermer – Ouvrir – Trouver – Aimer – Perdre – Mourir – Noyer.Peu importe le temps, le mode, ou que ces verbes soient usés de façon pronominale ou non.
À lundi j’espère…
Hélas, je suis rentré trop tard de vacances, impossible pour moi, je n’ai plus le temps de faire mon devoir 😉 …
Ah! bien joué, bravo!
Quand même, oser la prétérition !
Il fallait le faire, tu l’as fait !
Chapeau ! Tous les mots places intelligemment en accord avec l’actualité … tout sonne tellement juste…. nous ne sommes plus dans l’imaginaire là !
Joli ! C’est surement du Jura que vous avez ramené le tableau de Courbet ?
A dire vrai, en rédigeant mon texte « dans l’urgence », je n’avais pas fait attention à la reproduction sur la table… J’aurais facilement pu l’intégrer, puisque effectivement j’avais le projet de retourner à Ornans, au musée Courbet, mais nous n’en avons finalement pas eu le temps / le courage 😉 .
Courbet le savait, lui, que le Jura était une belle région, puisqu’il y revenait sans cesse…
Mais il est sûr que « L’enterrement à Ornans », par temps de canicule, aurait été bien différent.. » 🙂
😉
J’aime beaucoup ce récit qui se déroule sur la route écrasée de chaleur et qui s’achève sur le « darknet » du Goût…
J’ai visité le Jura et j’ai aimé ! Mais la France est belle partout !
La chaleur, on la trouve à peu près partout cette année, même dans le Nord !
10 jours sans ordi, ce n’est pas facile, mais ça repose l’esprit ! (rires)
Et la Belgique aussi, est belle (presque) partout 😉 .
ça sent le vécu ! 😉
J’ai beaucoup aimé …
le Jura est une région magnifique. Dans quel coin étiez-vous ?
Bonne journée !
A Montigny-sur-l’ain, pas loin de Champagnole 🙂 . Pas loin du lac de Chalain.
Un non devoir très réussi.
Ou l’art d’avoir l’air de ne pas y toucher frôle la perfection !
Merci 😉 !